mardi 18 novembre 2014

Cone-Beam et pathologie tumorale des maxillaires






La pathologie tumorale maxillo-faciale est une entité aussi vaste que fréquente. Elle recouvre des pathologies développées à partir des sinus, des maxillaires (d'origine dentaire ou non), de la base du crâne,... bénignes ou malignes, lytiques ou ostéocondensantes. Leur exploration reposait essentiellement sur le scanner (analyse osseuse), éventuellement complété par l'IRM (extensions à distance). Le cone-beam est aujourd'hui l'alternative privilégiée à la TDM dans l'exploration de ces lésions. Il apparaît en effet nettement supérieur de par sa très haute résolution dans l'analyse globale osseuse fine, optimum dans les lésions à point de départ dentaire particulièrement fréquentes et sous-évaluées par la TDM. Les reconstructions 3D isotropiques sont aisées et de très grande qualité. L'irradiation est nettement inférieure à celle de la TDM, un peu supérieure au panoramique dans les tumeurs d'origine dentaire, nettement inférieure au denta-scan, avec un apport diagnostique incomparable. Les artefacts métalliques sont minorés. Ses limites d'utilisation sont l'impossibilité d'obtention simultanée de fenêtres parenchymateuses (et donc d'injection de contraste) peu préjudiciable dans ce contexte (nécessité de gestion d'algorithmes diagnostiques). Les cone-beams en position debout sont sujets à des artefacts de mouvements du fait de la durée d'obtention des coupes (18-20 sec en moyenne), qui disparaissent sur les appareillages couchés.







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